J’aime la mode, je ne vais pas dire le contraire. Mais j’ai quand-même mes limites.
D’abord il y a des choses que personne ne me fera jamais avaler, comme le retour des épaulettes qui allaient de pair avec les années 80.
Ensuite, je connais mes limites. Et elles sont mises à rude épreuve en ce moment…
Que je sois mince ou pas, j’ai les jambes potelées. On pourrait presque dire que j’ai des mollets de cycliste en fait, mais avec le muscle en moins et sans doute plus de, euh, graisse. J’ai donc jusque ici résisté à l’appel des bermudas et autres shorts, parce que même si je trouve ça très joli sur les mannequins et dans les vitrines, je sais que ça ne donnera rien de bon sur moi.
Hier j’ai fait une expédition shopping dont le but avoué était de m’acheter de nouveaux pantalons, je dis bien pantalons, qui descendent jusqu’aux chevilles donc. Et ben ça a été la galère. Partout, que des shorts et des bermudas!
De temps en temps un pantalon : modèle treillis plein de poches ou genre training faussement négligé.
C’est bien beau tout ça, mais moi je suis la seule nana dans un bureau avec 5 types qui portent un costume cravate même quand il fait 30 degrés, vous pensez vraiment que je vais arriver à faire mon trou en m’habillant comme une baroudeuse (même sexy)??
Je vous garantis que non. Donc je lance un appel aux géants de la mode: pensez aux filles qui sont dans le business, et qui sont obligées de s’habiller de façon pas drôle. Elles aussi, elles ont le droit de s’acheter des fringues.
PS: j’ai quand-même cédé sur un pantalon blanc à mi-mollet. Pour que ça fasse joli sur mes jambes couleur aspirine, je me suis fait une séance épilation/gommage de rigeur/hydratant auto-bronzant hier soir, comme on avait dit… ça n’a pas raté, j’ai plein de rayures sur les jambes. Le bronzage artificiel sans ratage, c’est pas encore pour cette année…