Encore un post bien narcissique et vachement profond, mais après tout j’ai bien le droit: c’est mon blog.
A l’âge de 20 ans j’ai commencé à me colorer les cheveux. C’était pour le fun, j’avais l’impression de faire un truc vraiment audacieux, un truc de djeunz. Au début j’ai essayé plein de couleurs. Même le rouge cerise avec les mèches rouge mercurochrome, et si si ça donnait bien.
Vers genre, 25 ans, je me suis un peu calmée, et j’ai opté pour des mèches blondes; dailleurs à la longue j’ai fini par devenir carrément blonde.
Il y a 6 mois j’en ai eu un peu marre, j’ai décidé de tout reteindre en châtain clair (ce qui est relativement proche de ma couleur naturelle, un blond tout cendré assez moche) et depuis je n’ai fait qu’entretenir cette couleur.
Sauf que, pour ne pas trop rapprocher les teintures, j’ai laissé passer presque deux mois depuis la dernière. Ce qui veut dire que la couleur s’est estompée, et que mes racines commencent à apparaître.
Et qu’est-ce que je vois cette semaine, dans le miroir: des cheveux blancs.
Pas deux ou trois, non, mais un bon paquet sur les tempes, et d’autres répartis un peu partout dans la masse! Tout ça à quelques semaines de fêter mes 30 ans, tu parles d’un coup de vieux.
Pas question de les arracher: si vous en tirez un, six de plus viennent assiter à ses funérailles.
Donc maintenant c’est officiel: je ne me colore plus les cheveux pour le fun, mais parce qu’il faut planquer mes cheveux blancs. Et c’est tout de suite moins drôle.